FAQ

Foire aux questions

Et pourquoi pas ? – Pourquoi ce nom ?

Et pourquoi pas réussir enfin à faire augmenter le nombre de jeunes qui votent ? – ou faire diminuer l’abstentionnisme ? – voilà l’idée derrière cette appellation. A Genève, depuis des décennies, l’abstentionnisme concerne entre les deux-tiers et les trois quarts des 18-25 ans.

Beaucoup de projets existent, avec lesquels Et pourquoi pas ? collabore d’ailleurs parfois. La singularité du projet tient d’abord à sa dimension, massive. Cinquante rendez-vous citoyens avant chaque votation, soit 200 par année, cela représente une initiative inédite à Genève à cette échelle. A terme, cela concernera environ 5000 jeunes par année.

L’autre aspect original est lié à la décentralisation des événements. Ils se déroulent dans 16 communes différentes. Sur la ville de Genève, nous allons à la rencontre des jeunes dans une douzaine de quartiers différents. Nombreuses et présentes partout, nos petites « agoras » doivent permettre de dynamiser la participation des jeunes en leur faisant « vivre » la démocratie.

La communication passe par de multiples canaux pour les convaincre d’y participer. Par les réseaux sociaux, bien sûr, comme Instagram (@le_vote_des_jeunes), ou les canaux officiels des communes.

Mais aussi par le réseau des travailleurs sociaux dans les communes, ainsi que par les animateur-ices socio-culturels des maisons de quartier, qui connaissent bien les jeunes de leur commune. Nous encourageons également les clubs et associations de jeunes à venir en groupe.

Beaucoup sont déjà actifs au sein de l’association Genève Débat, qui les fait intervenir en duo dans les classes du DIP du Secondaire II. Mais nous recevons aussi des candidatures spontanées de jeunes de 20-25 ans, l’âge de nos animateurs et animatrices. Dans ce cas, nous examinons la demande, sur la base d’une lettre de motivation et d’un entretien.

Oui. Ils doivent d’abord posséder une bonne connaissance du fonctionnement politique et institutionnel de la Suisse, ce à quoi nous sommes attentifs. Ensuite, la formation est double. Elle consiste dans un premier temps à connaître le fonctionnement de l’association Et pourquoi pas ? et à apprendre le déroulement de nos animations. Avoir vécu l’un de nos rendez-vous citoyens comme participant-e est évidemment nécessaire. Ensuite, il y a une formation spécifique, avant chaque salve de rendez-vous citoyens, pour que les animations répondent à tous nos objectifs de qualité.

Oui, absolument ! Tous les jeunes sont les bienvenus. On peut ne pas avoir le droit de vote et se sentir quand même concerné-e par le débat public autour des votations. Et peut-être que ces personnes acquerront un jour la nationalité suisse. Elles seront alors prêtes à voter.

Nos soirées, d’une durée d’une heure, se déroulent en 4 phases :

  1. une introduction pour faire connaissance et déterminer les enjeux du sujet de votation discuté ce soir-là.
  2. un débat entre deux animateur-ices pour faire entendre le pour et le contre. 
  3. un moment de discussion en petits groupes autour du matériel de vote.
  4. une discussion / débat entre tous les jeunes juste avant l’apéritif.

L’association est apartisane : il s’agit d’une disposition statutaire. Les membres de son comité comme les animateur-ices ne doivent pas militer activement dans un parti politique et s’engagent à ne pas chercher à influencer les participant-es en faveur de telle ou telle position.

Nous veillons par ailleurs à ce que le débat présenté par les animateur-ices soit parfaitement équilibré. C’est le public qui tire au sort la position que devront défendre les deux débatteur-ices, pour bien montrer qu’il s’agit d’une présentation neutre.

Les participant-es, en revanche, sont évidemment libres de faire valoir leur position personnelle pendant la discussion générale. Nos animateur-ices se transforment alors en modérateurs pour que le débat se déroule dans les meilleures conditions.

Sur la base de la brochure officielle. Le cas échéant, ils sont complétés par les arguments défendus dans l’espace public par des entités officielles (partis politiques représentés dans les parlements, organes de l’Etat).

Nous les évaluons sur plusieurs plans. D’un point de vue quantitatif, le principal indicateur concerne le nombre de participant-es par soirée. Notre objectif est d’en attirer 25 par rendez-vous citoyen, pas plus, pour permettre aux jeunes de s’exprimer dans un cadre rassurant. Nous tenons un décompte précis de la fréquentation.

A terme, bien sûr, nous espérons que les chiffres officiels de participation dans les urnes des 18-25 ans vont augmenter. D’un point de vue qualitatif, nous sondons systématiquement les participant-es. Parmi les questions posées figure celle du sentiment de « légitimité » des jeunes face au vote, ainsi que celle, bien sûr, de leur satisfaction à l’issue de la soirée.

Non, ils et elles viennent animer et non pas donner un cours en tant que spécialistes. Souvent, les objets de votation sont complexes, il n’est pas possible de les former sur le fond au-delà d’une compréhension de base. Leur objectif étant de donner les outils de compréhension des enjeux aux participant-es, ils comprennent bien sûr les éléments d’explications qu’ils ou elles mobilisent.

A noter : les participant-es reçoivent la brochure easyvote, qui contient elle-même des renvois vers des sources d’information fiables lorsqu’il s’agit de votations fédérales.

Nous choisissons en effet un seul objet parmi ceux, parfois nombreux, qui sont soumis à votation à une date donnée. Le critère principal tient à son importance dans le débat public. Il peut être fédéral ou cantonal.

Le soutien financier provient de sources publiques (Confédération, Etat de Genève, communes genevoises) pour environ 60% et de fondations privées genevoises et alémaniques, pour environ 40%.

Non, de par ses statuts. Elle a du reste été reconnue d’utilité publique par les autorités genevoises, ce qui implique qu’elle doit déclarer chaque année l’état de ses comptes.